Voilà donc un beau titre qui résume bien notre périple provençal du week-end passé. Pour les non-initiés la course s'appelle le 70.3 d'Aix. Pourquoi 70.3 ? Car c'est l'addition des distances à parcourir en miles lors de cette épreuve : 1.9km natation (1.2 miles), 90km vélo (56 miles) et 21.1km à pied (13.1 miles). Du fait de la température fraiche de l'eau, de l'air et du vent bien présent, l'organisation a choisi de ne pas nous faire partir en natation. Donc 70.3-1.2=69.1 miles à parcourir. Et comme ils n'ont pas souhaité nous faire partir en peloton comme pour une cyclo, nous sommes partis 5 par 5 toutes les 8 secondes, plus ou moins par ordre de dossard en contre-la-montre. Et pourquoi, ne pas avoir fait un duathlon, avec une épreuve pédestre avant et après l'épreuve cycliste ? Tout simplement parce que cette course a la particularité de disposer de 2 aires de transition : 1 à la sortie de l'eau près du lac de Peyrolles, et l'autre à la fin du vélo, proche de la Rotonde à Aix. Et comme il y avait un foutu Mistral, cela finit d'expliquer le titre à la fin de ce premier chapitre.
Et cette course alors ? L'objectif était idéalement de finir dans les 3 premiers de ma catégorie pour pourvoir prétendre à une qualification directe pour la finale Australienne ou au pire de bénéficier du Roll-down. Résultat des courses : malgré mon niveau aquatique modeste, je pense que cette partie nautique m'aura bien manqué pour espérer un bon classement final. Ma 10ème place est loin d'être un mauvais résultat, surtout avec un semi-marathon (ou presque) en 1h17, mais le temps total nécessaire à une qualification était plus petit que mon temps réalisé. Je dois quand même préciser que déjà le samedi à la dépose du vélo, je n'étais pas très enjoué à l'idée de faire quelques minutes dans ce lac : d'ailleurs je ne les ai pas faites. Le dimanche matin, lorsqu'ils ont annulé la natation, j'étais forcément déçu de ne pouvoir faire un triathlon mais pas mécontent d'esquiver cette épreuve dans de telles conditions.
Il m'a semblé avoir bien donné dans la partie cycliste, mais mon niveau de dimanche n'était pas suffisamment élevé pour prétendre mieux. Tout était bien, le vélo et le bonhomme mais j'ai tout simplement été battu par plus fort que moi.
Je suis donc battu, mais pas abattu.
La grosse satisfaction du jour vient de notre Pauline, qui malgré un hiver perturbé par les blessures et notamment une persistante périostite, est venue à bout de la course Irongirl, qui propose aux filles uniquement, de parcourir la boucle pédestre de notre course soit 7km, dans un temps tout à fait honnête de 45'.
Et ça, c'est plus fort qu'une qualif en Australie : Allez Paupau !