Actus

30/07/2013

Ironman Zürich 2013 : mon premier Ironman.

posté à 03h21

Zürich a toujours été pour moi une course particulière. En 2004, j’y ai fait mes premiers pas sur la distance. En 2010, pour mon second j’y reviens pour terminer une première fois sous les 10h, pleins d’espoirs. Infidèle en 2011 au profit de Francfort, j’y reviens en 2012 pour une première et seule qualification à Hawaii … pour le moment.
Quand Marie a proposé au détour d’un week-end, d’aller passer un moment voir cette course, honnêtement au début j’ai pensé « Faudrait peut-être quand même pas exagérer ! Déjà on traine autour des lacs le jour des compétitions, pour cette année où je ne suis inscrit nulle part, rien ne nous oblige à y aller ». Et puis de fil en aiguille, toute la petite famille s’est prise au jeu : Zürich 2013, mon premier Ironman … en tant que spectateur.
Dimanche : lever 4h. Comme un Ironman habituel !! 5h tout le monde est dans la voiture pour faire la route de Mulhouse à Zürich. 6h30 : avec un peu de bol quand même, on trouve à garer la voiture à un endroit non loin du départ. Perception des vélos et direction la plage du Landiwiese pour mon premier départ que je ne prendrai pas. C’est sympa de le vivre autrement. 6h55 start pour les pros, 7h00 pour les groupe d’âges. Le temps est un peu à l’orage, venté. La marée humaine prend possession des eaux chaudes du lac, sans combinaison néoprène. Certains attendent un moment bien plus calme, pour prendre part à cette grande journée dont le chrono est déjà parti.
Nous prenons la photo officielle sous l’arche de départ, et nous nous hâtons vers la sortie à l’australienne. Les pros arrivent suivis en continu par cette longue file de bras nus. Deuxième tour, les pros reprennent les attardés du premier tour : les écarts sont gigantesques, les styles différents …
Comme Cyril Viennot était de la partie, nous l’avons suivi comme fil rouge de notre journée. On l’encourage à l’entrée du parc (tiens il y a des sacs de transition maintenant ??), et le temps qu’il se transforme en cycliste nous avons le loisir de le voir à la sortie. On passe un peu de temps à les regarder partir : on voit de tout … Des vélos de chrono incroyables, même loin dans le classement, des types en baskets sur un B’twin ou presque, quelques chutes, des ravitaillements collés partout sur le vélo : que des choses que je n’ai pas loisir de voir en temps habituels.
Temps libre. Nous partons prendre le petit déjeuner sur le village expo, avant de parcourir les allées des exposants. Un peu moins de monde que l’année passée. Nous reprenons les vélos pour encourager tout ce joli monde dans Heartbrake Hill. Les pros sont déjà de retour. Une fois Cyril passé, nous terminons l’ascension de cette côte à pied. Tout en haut. Dans la foule. Pour vivre cet instant particulier. Dans la cohue. Le son. Les triathlètes ont la banane en haut. C’est bien aussi de ce côté-là de la route …
On redescend. C’est l’heure de casser la croute. Bradwurst, bière, frite : la vie quoi. La tête de course arrive. Transition. Ce sont maintenant des marathoniens. Cyril est 8ème. Il commence franchement à faire super chaud. On se change aussi mais en baigneur. L’eau est super bonne. On saute des pontons, des ponts, on va sur l’île, on pratique la sortie à l’australienne …
Retour au bord du parcours car vite, les coureurs entament leur 2ème tour. Ronnie se rapproche de la 1ère place. Cyril s’accroche. Les groupes d’âge arrivent. Ça commence à être un peu la pagaille. On retourne dans l’expo pour prendre une glace. Finalement il fait trop chaud on va boire un coup. Et se doucher tout habillé. 3ème tour Ronnie est en tête. Cyril toujours en place. On se balade, pour se rendre finalement dans les tribunes pour l’arrivée. Les speakers sont en forme. Tout le monde hurle et Ronnie arrive pour son septième sacre sur ses terres. Interview d’après course tout en suisse allemand avec un forfait consonne : incompréhensible.
C’est le tour de Cyril de couper la ligne. Belle course : 6ème. Je pense qu’il a ce qu’il était venu chercher : les quelques points le séparant de la qualif pour Kona.
Pour nous, maintenant, on remplit les bouteilles pour prendre la route du Haut-Jura. L’orage menace et finalement nous prendra en cours de route. Nous ramènerons donc la pluie à Lamoura. Vider la voiture. Douche et tout le monde au dodo. Demain, il y a le retour à la réalité. 6h30 piscine. 8h boulot. 11h30 Course à pied et encore un peu de boulot ensuite. Ça donne envie de s’y remettre après une journée comme ça …
Du coup, 2014 : Nice ou Zürich ?

 


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