Le décompte est terminé, nous sommes à J+2. L’entraînement est terminé nous sommes en vacances. La course est terminée, je suis comblé. Ça va vite, très vite, mais pas tous les jours et pas à chaque instant. Petit retour en arrière. Samedi.
Il est 4h. La nuit a été bonne. Le petit déjeuner passe très bien comme un jour de la semaine standard. C’est vrai que depuis le début du séjour, je ne suis peut-être pas encore rentré complètement dans l’événement. Peut-être aussi que c’est très bien ainsi. Les filles se lèvent aussi petit à petit, pour elles aussi prendre la direction du départ. Je vous passe les traditionnelles séquences hygiéniques qui n’apportent rien à la richesse de ce document pour arriver vers 4h45, où tout équipé de mon baluchon de compétition, le Pre swim bag, je prends la navette de l’organisation devant l’hôtel en direction du Pier.
Arrivé sur place, nous sommes dirigés vers les terrains de tennis pour le Body Marking : gros tampons numérotés qui mis bout à bout forment le numéro sur nos bras. Ensuite passage sur la balance pour faire une pesée avant la course, et puis entrée dans ce parc à vélos étalant fièrement dans cette fin de nuit les quelques 2'000 destriers tous bien alignés. Le mien est pratiquement en bout de ligne, côté plage. J’en profite pour gonfler les boyaux, installer les 2 gourdes derrière la selle, le GPS sur son support et le casque prêt à être enfilé. Je me change. Je nagerai simplement avec mon short. Le débardeur sera dans le sac de transition même si c’est un plus difficile à enfiler quand je suis tout mouillé.
J’ai encore du temps, je pars m’allonger sous une tente. Je retrouve ensuite mon ami Bertrand de Mulhouse, qui courre pour son association Dunes d’espoir, dont je ne saurais que trop vous conseiller une petite visite sur son blog. Nous errons les dernières minutes dans le parc en regardant le départ des pros à 6h30 puis des dames 5 minutes plus tard. Le coup de canon est donné : ça bastonne.
Nous nous trouvons ensuite avec Laurent Jalabert dans les escaliers pour rejoindre la plage de départ. D’invitation à une choucroute, Laurent et Bertrand s’aperçoivent finalement qu’ils fréquentent de temps à autres les mêmes endroits puisque Bertrand habite à Brunstatt et que les parents de la copine de Laurent aussi. Nous sommes à Hawaii en train de discuter d’une rue derrière le cimetière à Brusnstatt !!! La classe, non ?