Un petit peu d'histoire pour replacer le débat alléchant proposé dans ce titre. Lors de ma 1ère tentative sur Ironman en 2004 (10 ans déjà, la vache !!), j'avais décidé de m'équiper correctement en vélo : le choix de la raison et de mon ancien employeur m'avait orienté sur un Décathlon R9.2 qui m'a suivi jusqu'en 2010. 2010 justement, je commence à travailler avec un coach et souhaite passer à un équipement plus performant : le Btwin FC Comp sera mon choix.
Depuis cette année et grâce au Team Up2, je roule sur le nouveau Ceepo Venom. Certes je disposais déjà de l'ancien Ceepo Venom de 2011, mais pour illustrer mon titre je m'attarderai donc sur une petite comparaison de course entre l'année passée et cette année en l'occurence le Half du Semnoz organisé par l'excellente équipe des Alligators Seynod Triathlon.
Le match peut paraitre un peu déséquilibré, un peu comme moi pourront dire certains. L'année passée j'ai donc fait le parcours vélo avec mon Btwin route équipé 53x39 devant et 12x25 à l'arrière, roues alu d'origine et prolongateurs pour le plat. Cette année je disposais du Ceepo Venom en 54x39 et Phil m'avait prêté sa cassette 11x28 à l'arrière pour faire tourner les nouvelles DT Swiss Spline 55 et pour tenter de mieux passer la difficulté qu'est le Semnoz. Bref encore un détail qui permet de ne surtout pas comparer mais je continue quand même.
Le profil de course est assez simple : départ du plan d'eau de Rumilly, montée au Semnoz par Quintal, descendre par Leschaux puis Lescheraine, retour par Gruffy : total 1770 D+/D- pour 69km. En isolant la montée du Semnoz seule on trouve 14.2km pour 1090m D+/D-.
L'analyse de mon profil de course (merci Stéphane PALAZZETTI au passage) montre que j'ai monté le Semnoz dans le même temps en 2013 et 2014 soit 1h. Par contre le temps total du parcours est de 2h32 en 2013 pour 2h25 en 2014. On peut donc en déduire hâtivement que le Ceepo n'est peut-être pas un vélo de montagne, mais en tous cas il n'est pas pénalisant dans cette partie de la course au regard du temps de la montée. Par contre, en considérant que je suis aussi mauvais descendeur en 2014 qu'en 2013, il reste toute la partie simili plate entre le pied de la descente et le retour sur Rumilly où là le Ceepo s'en est donné à cœur joie. L'inconfort que l'on peut prêter aux vélos de chrono dans les montées n'a pas été un facteur dégradant de la performance sur le plat au retour bien au contraire.
Alors oui : il y a beaucoup de raccourcis dans cette étude non scientifique sur une population unique. OK j'ai aussi commencé l'entrainement plus tôt et comme je prépare Nice en juin plutôt que le Half de Vichy en septembre, l'entrainement est différent d'une année sur l'autre. N'empêche que bon, j'ai trouvé les chiffres de l'analyse intéressants et j'avais envie de vous les faire partager comme j'avais envie de vous faire partager ces bons moments du Team Up2 et de l'excellent matériel mis à notre disposition.